Le Grand-Martyr Jean le Nouveau de Sochi vécut au 14ième siècle dans la ville de Trebizond. Il était marchand, pieu et ferme dans son Orthodoxie, et généreux avec les pauvres.
Un jour il partit en voyage sur un bateau, pour son commerce. Le capitaine du navire n'était pas Orthodoxe, mais voulu discuter de la Foi avec saint Jean. Ayant été vaincu par les paroles du saint, le capitaine résolu de lui causer des ennuis quand ils seraient arrivés à Belgrade. Durant le séjour du bateau à Belgrade, le capitaine alla voir le gouverneur, un adorateur du feu, et lui suggéra que sur son bateau, il y avait un homme studieux qui désirait aussi devenir un adorateur du feu.
Le gouverneur de la cité invita saint Jean à rejoindre les adorateurs du feu et à renoncer à sa Foi en Christ.
Le saint pria secrètement, appelant à l'aide Celui Qui dit : ""Et quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous
préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment: car ce n'est pas vous qui parlerez,
mais l'Esprit Saint." (Mc. 13, 11). Et le Seigneur lui donna le courage et la compréhension pour rejetter toutes les affirmations des impies et fermement confesser sa Foi Chrétienne. Après cela, le saint fut violement battu avec des bâtons, sur tout son corps qui en fut lacéré, et sa chair tomba en lambeaux. Le saint martyr remercia Dieu d'être trouvé digne de verser son sang pour Lui et dès lors de laver ses péchés.
Après cela, ils l'enchaînèrent et le trainèrent jusqu'à la prison. Au matin, le gouverneur de la cité donna l'ordre de lui amener le saint. Le martyr paru devant lui avec une face lumineuse et joyeuse. Aux demandes répétées de renier le Christ, l'intrépide martyr refusa fermement, dénonçant le gouverneur comme outil de satan. Alors ils recommençèrent à le battre avec des bâtons, jusqu'à lui faire sortir ses entrailles. La foule rassemblée ne supporta plus cet horrible spectacle, et ils commençèrent à crier leur colère face à ce gouverneur tourmentant si inhumainement un homme sans défense. Le gouverneur, ayant fait cessé les coups, ordonna de faire lier le Grand Martyr par les jambes à la queue d'un cheval sauvage pour le tirer à travers les rues de la ville. Les habitants du quartier Juif se moquèrent particulièrement du martyr et lui jettèrent des pierres. Finallement, quelqu'un tira son épée et lui trancha la tête.
Le corps du Grand Martyr avec sa tête coupée resta là jusqu'au soir, et aucun des Chrétiens n'osa le prendre. Durant la nuit, une colonne lumineuse fut aperçue au dessus du martyr, et une multitude de lampes allumées. Trois portes-cierges chantèrent des Psaumes et encensèrent le corps du saint. Un des Juifs, pensant que c'était des Chrétiens venant chercher la dépouille mortelle du martyr, prit un arc à flèches et tenta de tirer une flèche sur eux, mais retenu par l'invisible puissance de Dieu, il se statufia. Au matin, la vision disparu, mais l'archer continua à rester paralysé. Ayant expliqué sa vision aux habitants rassemblés, et que cela lui était arrivé par la volonté de Dieu, il fut libéré de ses liens invisibles. Ayant appris les faits, le gouverneur de la cité donna la permission d'ensevelir le corps du martyr à l'église locale. Cela se passa entre 1330 et 1340. On n'est pas sûr de l'année du martyr du saint. Saint Nicodème de la Sainte Montagne donne 1642, alors que d'autres disent 1492.
Le capitaine, qui avait trahit saint Jean, se repentit de ses actes, et décida de convoyer secrètement les reliques vers son propre pays, mais le saint, étant apparu en songe au prêtre de l'église, empêcha cela. Après 70 ans, les reliques furent transférées à Sochi, la capitale de la principauté Moldo-Valache, et placées dans l'église cathédrale.




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