Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi le vrai Médecin de nos âmes et de nos corps; Toi qui, par ta souffrance volontaire sur la Croix, as détruis le pouvoir de la souffrance et de la mort; Toi qui accordas la guérison corporelle et le pardon des péchés à la belle-mère du saint apôtre Pierre, au paralytique, au serviteur du centurion, à la femme courbée, à l’homme dont la main était desséchée, aux possédés, aux épileptiques, aux aveugles, aux sourds et aux muets, et à tant d’autres, nous te prions et supplions pour tes serviteurs les médecins, les chercheurs et tous ceux qui sont au service de nos frères éprouvés selon ta permission et la justesse de tes jugements.


Par les prières de tes saints anargyres Cosme et Damien, Cyr et Jean, Pantalémon et Hermolaüs, Thalalée et Tryphon, Motius et Anicet, Samson et Diomède ; par celles de nos pères parmi les saints Nicolas archevêque de Myre en Lycie le thaumaturge, Nectaire d’Égine, Benoît de Nursie; de tes saints prophètes Élie et Élisée, de tes saints apôtres Pierre et Paul; de ton saint archange Michel, de ta Mère très pure et de tous tes saints, purifie, pardonne et fortifie par ta divine grâce tous ceux qui soignent et qui œuvrent pour la guérison des souffrances, des maladies et de tous les maux des humains.


Dans la puissance de ton saint Esprit, éclaire l’intelligence des soignants par ta divine sagesse, guide leur main par ta droite vivifiante, purifie-les de tout péché et de toute passion, inspire-leur le désintéressement, l’amour compatissant, la douceur et le discernement. Anime leur courage devant la souffrance et la mort que Tu as vaincues en ta Résurrection. Multiplie en eux tout ce qui est bon et qui a sa source en ton Père céleste. Inspire-leur de te demander en tout temps, dans le jeûne et la prière, d’œuvrer dans la puissance de ton saint Nom. Agis Toi-même par eux, ô Ami des humains! Fortifie dans la vraie foi les soignants qui te connaissent et qui croient en toi; révèle-Toi à ceux qui t’ignorent et donne-leur de te confesser, en ce monde et au jour du Jugement, comme leur Maître et Seigneur. En ce jour redoutable et saint, daigner reconnaître Toi-même en eux la pauvreté selon ton Esprit, la pureté du cœur, l’œuvre de ta paix et de ta justice, ta douceur, ta miséricorde, ta patience dans l’injustice, et les larmes de ta compassion. Daigne à cette heure ultime les appeler « les bénis de ton Père », car tout ce qu’ils auront fait pour le moindre d’entre nous, c’est à toi qu’ils l’auront fait.


(Ou bien : Tu es notre Dieu, ô Christ Jésus et Médecin de nos âmes et de nos corps, et, avec ton Père éternel et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, nous te rendons grâce pour tous tes bienfaits visibles et invisibles, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen!


(Ou bien, dans la litanie triple : Nous t’en prions, Dieu de miséricorde, écoute-nous et fais-nous miséricorde! Kyrie eleison! 3 x)