Originaire de Syrie, il vint s'installer à Constantinople. Doté d'une voix fort peu harmonieuse, il ne pouvait chanter la gloire de Dieu comme il l'aurait désiré. La Mère de Dieu la lui donna lors d'une vigile de la Nativité à l'église des Blachernes et une douceur ineffable emplit sa bouche. Il orna la liturgie de près de 1000 "kondakia". On lui attribue en particulier celui de la fête de la Nativité :"La Vierge en ce jour enfante l'être suressentiel", qui reste dans le canon des Matines du 25 décembre, ainsi que l'hymne acathiste à la Mère de Dieu.

Autre biographie:
Les Églises orthodoxes font aujourd’hui mémoire de Romanos le Mélode, diacre et hymnographe qui a perfectionné le genre des kontakia, ces hymnes composées de strophes dont les initiales forment un acrostiche et qui se terminent par un refrain toujours identique.
Romanos naquit à Emèse, en Syrie, dans la seconde moitié du Vè siècle. Nous ne savons que très peu de choses de sa vie. Ordonné diacre, il fut, dans un premier temps, au service de l’église de la Résurrection à Bérit (l’actuelle Beyrouth), d’où il partit pour Constantinople sous le règne de l’empereur Anastase 1er (491-518).
Dans la capitale de l’Empire, il exerça son ministère dans l’église de la Mère de Dieu, dans le quartier dit « de Cyrus ». En contact avec les milieux culturels byzantins, Romanos affina son art poétique au point d’être compté au nombre des plus grands poètes de Byzance. Il utilisa admirablement le genre hymnique de l’époque : pour ses hymnes, il puisait son inspiration dans les Écritures juives et chrétiennes, dans les écrits apocryphes, mais aussi dans les vies des martyrs et des saints. Ses textes frappent par son aptitude à marier le sublime de l’adoration à l’immédiateté des images.
Selon la tradition, Romanos, appelé partout « le Mélode », composa plus de mille kontakia pour les fêtes du Seigneur et en mémoire des saints de l’Église.
Il mourut vers 556 ; l’iconographie classique le représente revêtu des ornements du diacre, tandis qu’il dort et reçoit, en rêve, de la main de la Vierge, un rouleau de papier à manger, dont il tirera, selon les hagiographes, l’inspiration pour composer ses œuvres.




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